Ski de Montagne
: Traversée des
Aiguilles de l’Argentière (2750 m)
Massif de Belledonne
- Savoie
|
Montée
vers les Aiguilles d'Argentière |
Compte rendu et photos : Pierre Combaz
Date
de la sortie : Samedi 10 mai 2008
Participants : Roger et Pierre.
Lieu de départ : Route du Glandon
(1660 m) - Savoie
Accès : Le Cheylas – Chamoux
– St Etienne de Cuines – St Colomban – Route du Glandon (1660
m)
Heure de départ(parking) : 5h45
Heure de retour(parking) : 11h15
Altitude départ : 16600 m Altitude
arrivée : 2750 m Dénivellé
cumulé: 1300 m
Difficulté : Bon skieur-alpiniste
Cartes IGN : IGN carte de randonnée
3335 ET - Le Bourg d'Oisans - L'Alpe d'Huez
Equipement : Randonnée à
ski – Piolet – Crampons.
Météo : Parfaite.
Remarques : Itinéraire très
varié et alpin demandant de multiples compétences selon les conditions
de neige rencontrées.
Cette randonnée je l’avais
en objectif depuis plusieurs années, sans arriver à trouver le bon
moment pour l’accrocher, étant tributaire du déneigement de
la route du Glandon. Aujourd’hui nous pouvons stationner à
1660 m, à 200 m de la limite du chantier de déneigement. Les skis
sont donc immédiatement chaussés pour quitter la route au virage
coté 1766 m et filer en direction de la « Casse de l’Argentière
». Ce cheminement fait de creux et de bosses est de toute beauté,
la neige idéale nous permet une progression tranquille et régulière.
Le col de La Combe pointé à 2656 m est en vue et l’ambiance
devient beaucoup plus alpine.
Le pied du col est enfin atteint,
nous montons le plus haut à ski avant de les déchausser. Les 100
derniers mètres se font à pied dans un couloir assez étroit
finissant par une zone d’éboulis qu’il vaut mieux éviter
si possible.
Le cadre est magnifique, nous contemplons
la Brèche du Chien (2750 m), prochain objectif très facile à
rejoindre par une longue traversée à flanc. Derrière la brèche
c’est le vallon supérieur du glacier de l’Argentière
menant à la brèche du même nom.
Pour rejoindre le vallon il faut descendre
un petit couloir à 40° sur 50 m environ avant de traversée le
plus haut possible. La neige est très dure et plutôt que descendre
en dérapage, ce qui n’a aucun intérêt en soi, nous préférons
chausser les crampons et assurer le coup, c’est plus sûr et cela amène
un peu de variété à la course.
Les skis sont rechaussés pour la
partie finale de l’ascension menant en droite ligne à la brèche
de l’Argentière, il est 10h00.
Roger arrive sereinement, clic-clac Kodak,
les peluches sont enlevées, skis en configuration descente, petite collation
et c’est parti pour une belle partie de glisse sur une neige revenue à
souhait. Le plaisir durera jusqu’à 2200 m environ, plus bas c’est
du style très mou et pour celui qui n’a pas farté en conséquence,
comme Pierre, c’est la galère.
Les skis sont remis sur le sac au pied
de la Combe de la Croix puis nous prenons le chemin d’été
avant de pouvoir de nouveau skier jusqu’au terminus.