Ski de montagne au Grand Colon (2394 m)

Belledonne - Isère

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Montée vers le Grand Colon
Photos et compte rendu : Pierre Combaz

 

Date de la sortie : Samedi 12 Mars 2005
Participants : 12

Lieu de départ : Freydière (1131 m) - Isère
Accès : Le Cheylas – Domène – Revel - Freydière (1131 m).
Heure de départ(parking): 8h15            Heure de retour(parking): 17H15
Altitude départ : 1131 m      Altitude arrivée : 2394 m       Dénivellé : 1265 + 150 m
Difficulté : 50 m techniques avant le sommet
Cartes IGN : IGN carte de randonnée n° 3335 OT Grenoble, au 1/25 000
Equipement : Randonnée Ski de montagne
Météo : Superbe.
Remarques : Assez long, enneigement important indispensable pour passer facilement la zone forestière qui est alors agréable à skier.

Sommet bien connu des grenoblois avec son grand dôme dominant le Grésivaudan.
Le versant Est n’est sans doute pas l’accès le plus technique mais le plus sûr et le plus sauvage.
Dés le départ Thierry fait des siennes : il n’a qu’un seul bâton… impossible d’en trouver un, il est rare de skier avec trois bâtons ! il se contentera d’un piquet en bois bricolé qui fera bien l’affaire pour toute la sortie…
Passé ce petit intermède, le groupe démarre du parking d’hiver skis aux pieds. Le parking estival est rapidement atteint et de là direction le lac du Crozet
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Thierry et son « bâton »

Regroupement Traversée sous le versant Nord Le versant Nord du Grand Colon
L’enneigement abondant et une bonne trace facilitent notre progression.

Laurent sur fond de Chartreuse

Mario en action ! Sous le barrage du Crozet Chartreuse au fond
Le lac est longé rive gauche (en montant) et sous le col de la Pra, vers 2050 m, nous bifurquons à droite pour prendre pied dans le sauvage vallon exposé Est en longeant le Galeteau. Une étroiture technique, plus ou moins bien franchie suivant les capacités de chacun, nous amène à la pente sommitale.

Laurent arrive au barrage

Sous le lac Début du vallon Est Le passage technique
Les arrivées s’échelonnent de 12 h à ….13 h. Les derniers arrivés n’ont guère le temps de se refaire une santé car l’horloge tourne et il faut assurer le retour avec une neige correcte. Yves, Jean-Claude, Thierry optent pour la face Nord repérée à la montée, en conditions acceptables pour la tenter.

Au sommet,

pause méritée Mario nous rejoint Le versant nord vu du sommet
Le reste du groupe passe par le vallon suspendu de Roche Fendue. Nous découvrons que le bas de ce vallon est cerné de couloirs plus ou moins raides mais tous trop raides pour être descendus en toute sécurité par les plus faibles d'entre nous.

Oswald le bienheureux !

Passage technique au retour Descente vers Roche Fendue Vallon de Roche Fendue
Etant descendus trop bas avec Roger, nous décidons de franchir un couloir surplombant le mur de retenue du barrage. Raide mais court, il se passe sans aucun problème. Oswald et Jean-Claude prennent les choses en main pour que le restant du groupe remette les peaux pour rejoindre l’itinéraire de montée, 150 m de plus.
Exténuant pour les plus fatigués.
La petite troupe nous rejoint au déversoir du lac mais la sortie se transforme en galère pour Mario qui est exténué par la montée et ses appréhensions, dans une chute il arrache une bretelle de son sac….ce n’est pas sa journée mais il y a des jours comme ça, dans ce type d’activité c’est assez fréquent quand on débute !
Le groupe est reformé, à force de volonté Mario suit le mouvement tant bien que mal dans la forêt qui nécessite un ski précis. Nos trois acolytes sont au parking depuis 2 h maintenant, se faisant du souci sur notre sort…..il est 17h15
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Roger dans le couloir

Attente de nos compagnons Lac Crozet et col de la Pra La houille blanche
Ce genre de péripétie amène quelques constats qui s’imposent d’eux-mêmes :
· se séparer en plusieurs groupes est une mauvaise décision, sauf si les groupes ne sont pas en attente les uns des autres.
· Aborder une descente inconnue avec un groupe techniquement hétérogène est également une mauvaise décision.
· Si la météo tourne au mauvais la situation peut se compliquer sérieusement, heureusement le temps était très stable.
Ces constatations à chaud seront utiles pour les prochaines sorties.
Ceci dit, quelle belle course que ce Grand Colon ! ! !
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