Ski de montagne au Grand Rocher
Col du Barioz - Belledonne - Isère

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Montée vers le Grand Rocher, avec en toile de fond, le Massif des Bauges

Date de la sortie : Samedi 1er Février 2003
Participants : Marinette, Michel, Oswald, Philippe, Pierrot et André
Lieu de départ : Col du Barioz (1040 m) - Saint Pierre d'Allevard - Isère
Accès : Goncelin - Saint Pierre d'Allevard - Col du Barioz (1041 m).
Heure de départ(parking): 9h30     Heure de retour(parking): 14H00
Altitude départ : 1040 m       Altitude arrivée : 1914 m       Dénivellé : 875 m
Cartes IGN : IGN carte de randonnée n° 3433 OT Allevard, au 1/25 000
Equipement : Ski de montagne
Météo : Grand beau temps très froid au départ (-14 °C).
Adresses Web utiles : Voir nos autres sorties dans le secteur
Remarques : Toujours une belle sortie, au départ du col aujourd'hui et descente jusqu'au hameau des Amicons (845 m).

Conditions dangereuses en montagne ce Samedi qui nous incite à refaire une course proche de nos bases et en sécurité, le Grand Rocher. Vu l'enneigement très conséquent, nous décidons de partir du Col du Barioz pour allonger un peu la course.
Nous nous garons au col du Barioz (1041 m) et nous engageons dans les champs pour rejoindre le sentier qui conduit au foyer de fond.
Température très froide (-14°C) et onglée au programme dès le départ. Pas de photos fraiches aujourd'hui, car si j'ai bien l'appareil, j'ai oublié la mémoire et les photos jointes à ce compte rendu seront d'anciennes photos. Michel a très vite des problèmes de peaux qui l'incitent à rebrousser chemin pour nous retrouver au foyer de fond après avoir réchauffé ses peaux (ça ne sera malheureusement pas suffisant).
Montée rapide dans la forêt magnifiquement enneigée pour nous réchauffer et nous retrouvons Michel près du foyer de fond (1430 m, 1h00). Direction le Chalet de Pierre Roubet (1550 m, 1h20) où nous montons dans les sapins pour atteindre un petit replat puis après une traversée vers la droite un petit plateau (1h40, 1650 m). C'est juste avant que Michel doit déclarer forfait pour cause de beaux défaillantes alors que nous trouvons avec plaisir un agréable soleil.

Le Chalet de Pierre Roubet Les paysages agréables de la montée au Grand Rocher Bonne poudre
Une longue traversée vers la droite nous améne alors vers les crêtes, la neige est bonne et poudreuse avec une couche épaisse qui nous laisse présager une descente de rêve, nous rejoignons ainsi le lac de Séchident (2h05, 1820 m).
Il ne nous reste plus qu'à traverser pour effectuer une petite descente puis terminer avec la traversée ascendante qui nous conduit non pas au sommet du Grand Rocher mais au sommet (sans nom) qui le précéde (2h00, 1914 m).
Arrivée sur la crête Notre sommet du jour
Magnifique panorama qui ne nous retient pas car nous voulons tout de suite profiter de la poudreuse et rejoindre Michel qui nous attend au chalet de Pierre Roubet. La descente ne sera que du plaisir tant la poudreuse est excellente et quasiment vierge de toute trace. Nous atteignons ainsi rapidement Pierre Roubet où le casse-croute est le bienvenu, d'autant qu'il sera arrosé d'un excellent Pineau des Charentes monté par Pierrot pour fêter l'arrivée de sa toute nouvelle héritière. Après ce plaisant interméde agrémenté par un doux soleil, nous entamons la descente dans les bois jusqu'au Col du Barioz, descente réservée aux kamikazes car sur un chemin très étroit et très encaissé qui réserve parfois quelques surprises. Enfin, nous arrivons sains, saufs et ravis au col du Barioz, où nous décidons, avec Pierrot et Oswald de prolonger la descente jusqu'au hameau des Amicons (845 m) pour profiter encore de la belle poudreuse qui recouvre les prairies. Les dernières pentes au-dessus du hameau sont très agréables et nous rejoignons ainsi la route où nous retrouvont nos chauffeurs du jour.
Le Grand Rocher reste la course facile et sans danger du coin avec un dépaysement toujours garanti, à pied, à raquettes ou à ski. Le fait de partir du col allonge sensiblement la course et la rend encore plus agréable. Quel enneigement et quelle belle poudreuse, avec en prime le grand ciel bleu et le soleil. Que du bonheur ! et la saison ne fait que commencer.