Près du col du Lautaret

Cette année pour la Pentecôte, nous avons abandonné les plages du Languedoc que nous fréquentions depuis 10 ans pour un week-end dans le Brianconnais. Nous avons décidé de l'apprécier d'autant plus que c'est peut-être le dernier, un gouvernement sans-gêne ayant décidé, sans nous consulter, de, peut-être, nous en priver dès l'année prochaine. Nous sommes 37 au rendez-vous pour partir vers Grenoble, Bourg d'Oisans et La Grave où une pause café s'impose face au magnifique massif de La Meije. Après avoir visité Le Chazelet et ses villages satellites nous continuons vers le col du Lautaret.

Photo de famille	La Meije	L'oratoire du Chazelet	Casse-croute au Lautaret

Le jardin alpin du Lautaret n'est pas encore ouvert mais les alentours sont déjà couverts de fleurs. Après sieste ou petite promenade selon les goûts, nous reprenons la route vers Briançon pour atteindre notre gîte et nous y installer. Gîte surprenant par son architecture intérieure qui nécessite une parfaite maitrise du GPS pour se retrouver dans les étages, les couloirs et les dortoirs ! Une découverte de Briançon et de ses gargouilles (rigoles au centre des rues) s'impose et le moment de faire les courses pour les deux soirées est aussi venu.

Crocus	Vers la Meije du Lautaret	Gentiane	Gargouille à Briançon

Ce soir, ce sera spaghettis et notre italien de service, Pascal, est de service, assisté par Jean-Ju, tandis que Valentine s'installe au piano pour accompagner l'apéro. De nombreuses spécialités seront testées après le repas et rythmée par des rires, des chansons et des danses, la soirée se terminera tard dans la nuit.

2ème jour : Réveil pas trop matinal mais les horaires sont respectés. Au programme, randonnée dans la magnifique vallée de Névache pour atteindre le lac Laramon (cliquer pour plus de détails). Direction Val des Prés, Plampinet, Névache, et nous atteignons le parking des Chalets de Fontcouverte.

Spaghettis de rigueur	Valentine au piano	Un peu de détente	Dans la vallée de Névache

Nous prenons le chemin du refuge du Ricou (2115 m, 0H45) que nous atteignons rapidement, pour une salutaire pause en profitant du panorama déjà bien respectable. Tout le monde est partant pour continuer vers les lacs et c'est parti sur le bon sentier. Avec Marcel, nous avons pris la tête et atteignons rapidement le lac Laramon (2350m, 1h30), avec les ados et les enfants sur nos talons.

On est pas bien, là ?	Le refuge du Ricou	Vue sur les Cerces et l'Oisans	Névé avant le lac Laramon

Le lac est encore en partie gelé et nous installons le "camp de base" sur sa rive nord et c'est dans la joie et la bonne humeur que nous sortons le pique-nique des sacs. Un pique-nique, sous les sifflets des marmottes qui jouent sur les névés, qui sera suivi pour certains d'une sieste réparatrice et pour les autres, par la montée au lac du Serpent.

Montée vers le lac Laramon	Gentianettes	Le lac Laramon	La pause casse-croute

Montée très rapide pour rejoindre un lac du Serpent (2448 m) d'où nous embrassons un magnifique panorama sur les Cerces et l'Oisans. Redescente rapide sur le sentier qui plonge vers le lac Laramon puis plus tranquille, avec les siesteurs, vers le refuge du Ricou pour une nouvelle pause, puis vers notre point de départ du matin.

Retour au gîte à Briançon pour la préparation du barbecue du soir après un petit tour dans la vieille ville de Briançon pour les uns et une pétanque pour les autres.

Au-dessus du lac Laramon	Au lac du Serpent	La descente	Après l'effort, le réconfort

Le barbecue nous a posé des problèmes et il a fallu beaucoup de patience, et un supplément d'apéro, avant de voir les saucisses et autres merguez cuites à point. Soirée joyeuse avec une petite balade nocturne dans le village mais soirée qui se prolongera un peu moins que la veille.

L'équipe du barbecue	L'équipe des jeunes	Un petit tarot ?	Plus frais, le dernier jour !

Lever tranquille le dernier jour, petit déjeuner puis rangement du gîte alors que le temps est menaçant. Il est convenu de partir vers le Lautaret et d'aviser. On se retrouve au col du Lautaret où le temps est bien frais avec quelques averses. Certains choisissent de rentrer directement alors que les autres optent pour le retour par le col du Galibier et Valloire. La pause au col du galibier sera courte pour cause de grand frais. Descente vers Valloire, après avoir failli écraser deux marmottes kamikases, nous stoppons près du hameau de Bonnenuit pour un casse-croute reconstituant et réchauffant avant de prendre la route du retour.

Un bien beau week-end familial avec la découverte de la splendide vallée de Névache. Dommage que le dernier jour ait été moins ensoleillé.