Via ferrata - Le Roc du Vent (2360 m)

Massif du Beaufortain - Savoie

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Dans la via ferrata du Roc du Vent

Photos : Roger MANDIN - Compte rendu : Marinette PAJTAK

Date de la sortie : Dimanche 26 juillet 2009
Participants : Henriette, Christina, Marinette, Marc, Claude, Denis, Baby et Roger
Lieu de départ : Refuge du CAF du Plan de la Lai (1813 m) - Savoie
Accès : Le Cheylas, Albertville, Beaufort, lac de Roselend, direction du Cormet de Roselend, Refuge du CAF du Plan de la Lai (1813 m) - Savoie.
Heure de départ(parking) : 8h00 Heure de retour(parking) : 18h30
Altitude départ : 1813 m Altitude arrivée : 2360 m Dénivelé : 600 m ( cumulé )
Cartes IGN : IGN carte de randonnée Massif du Beaufortain 3532 OT au 1/25 000
Equipement : Bonnes chaussures, matériel spécifique à la via ferrata.
Météo : Beau temps, chaud.
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Départ du Cheylas à 8 heures, direction Albertville, puis Beaufortain, puis barrage de Roselend pour arriver au refuge du plan de la Lai (parking).
Nous nous équipons sur le parking : chaussures, baudriers, longes, casques….ça prend un temps certain!
Tout d’abord, nous avons une marche d’approche avec 200 mètres de dénivelée, pour atteindre le départ de la via (45 mn). Il y a du monde dans la voie. Nous ne sommes pas seuls, il ne peut en être autrement dans ce cadre magnifique sous ce soleil éclatant. Au passage, on observe la flore et déjà, nous faisons connaissance avec une gentiane rose tirant sur le mauve, dite « gentiane rude ». Plus haut, nous dénicherons une « gentiane des neiges », bleue, celle-là, très belle mais minuscule ! Et surprise, des edelweiss !!

Mise en place de l'équipement au départ

Conseils et explications du cheminement Gentiane des neiges La montée au départ du Roc du Vent
Roger désigne la place de chacun sachant que deux d’entre nous sont débutants dans cette discipline et que les autres sont plus ou moins aguerris. Et c’est parti !!
La première partie, la plus longue, est relativement « cool » ce qui permet de se mettre en confiance. Nous montons dans du bon rocher à l’aide des câbles et des marches. Après plusieurs ressauts, nous débouchons sur une prairie fleurie que nous parcourons à pied tout en longeant la crête. Le paysage est superbe : le Mont Blanc face à nous, les massifs de la Vanoise, du Grand Paradis, et dessous, les barrages de Roselend et de la Gittaz, vert émeraude.
Un petit tronçon en désescalade nous mène dans le « canyon », caprice de la nature, et nous rejoignons le pied de la deuxième partie appelée « la tour », très raide, ne présentant pas de difficulté, mais demandant un effort physique. Il faut absolument conserver sa concentration pour éviter un incident, toujours possible dans cet environnement accidenté.

Dans la descente pour rejoindre la deuxième partie

Dans les dernères dalles sommitales Nous ne nommerons pas ces fleurs, que tout le monde a bien sûr reconnul Le lac de Roselend d'un vert émeraude vu de l'antécime
A nouveau, nous nous trouvons sur un petit plateau fleuri qui nous conduit au pont népalais. Avant de mettre le pied dessus, une désescalade nous est imposée puis c’est la traversée du pont, 19 m de long, 35 m de hauteur : impressionnant ! Chacun, tour à tour, s’y risque. On serre les fesses, on garde son calme, on respire, et tout le monde se retrouve de l’autre côté sans encombre. Soulagement général !
Et, il est 14 h 30 !!! La via est terminée. La faim nous tenaille : le casse-croute s’impose.
Puis c’est la descente, tantôt éprouvante, tantôt ludique dans la traversée des bouquetins. Une surprise nous attend pour terminer en beauté : un tunnel de 100 mètres de long, creusé pour un projet de route qui n’a pas abouti. Une frontale est nécessaire. De là, nous retrouvons notre sentier qui nous ramène au parking.

Pour Christina c'est une grande première, sur le pont népalais

Avec en toile de fond le Mont Blanc, l'équipe heureuse et fière La sortie du tunnel Le Roc du Vent et le Mont Blanc vue du barrage
Tous les ingrédients étaient réunis pour un plaisir total et une grande fierté pour les débutants qui ne le sont plus dorénavant.