Une semaine dans le Queyras

Massif du Queyras - Hautes-Alpes
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Paysage du Queyras


Date de la sortie :
Du samedi 25 juin au vendredi 1er juillet 2016
Participants : Brigitte, Colette, Dominique,
Marie-Jo, Geneviève et Gilbert, Hélène et André B., Marylène et Michel M., Suzanne et Roger, Jacques, Michel C. et André P.
Lieu de départ : Brunissard (Hautes-Alpes)
Accès : Grenoble, Bourg d’Oisans, Col du Lautaret, Col d'Izoard, Brunissard (Hautes-Alpes)
Heure de départ(parking): 6h30 Heure de retour(parking): 7 jours plus tard
Dénivellé total : m
Cartes IGN : IGN carte de randonnée 33637 OT Mont Viso Saint Véran et 3536 OT Serre-Chevalier Briançon au 1/25 000
Equipement : Spécifique pour une randonnée pédestre de 7 jours
Météo : Grand beau temps, quelques averses l'avant-dernier jour.
Km déplacement : 460 km

1 er jour + 500 m - 500 m sur 6 km
2 ième jour +1260 m -1245 m sur 16,5 km
3 ième jour +800 m -1275 m sur 14,9 km
4 ième jour + 1080 m -1080 m sur 13,5 km
5 ième jour +1200 m -325 m sur 13,3 km
6 ième jour +410 m -1000 m sur 12 km
7 ième jour via ferrata +60 m -60 m sur 1,6 km
soit un total de 5310 m en montée, 5485 m en descente, sur 77,8 km


Jour 1 - Samedi 25 juin - Via ferrata de Pra Premier et randonnée aux Chalets de Clapeyto

Grand beau temps et tout le monde est au rendez-vous au Cheylas à 6h30 sauf nos amis Marseillais que nous allons retrouver plus tard. Départ en voiture pour Grenoble puis le col du Lautaret que nous atteignons par la déviation au-dessus du lac du Chambon suite à la fermeture du tunnel. Col du Lautaret où nous faisons la pause café avant de reprendre notre route vers Briançon et le col de l'Izoard pour rejoindre Brunissard où nous retrouvons nos camarades Marseillais, le groupe est presque au complet pour une semaine de randonnée dans le massif du Queyras, Jacques nous rejoindra demain.
Après quelques heures de route, le programme de cette première journée est léger, une via ferrata ou une petite randonnée au choix. Nous reprenons la route pour atteindre le parking du Pré des vaches (1966 m) où nous stationnons, petite grimpette sur une large piste pour rejoindre Pré (ou Pra) Premier (2051 m) où notre groupe se scinde, les uns se dirigent vers le départ de la via ferrata, les autres continuent en direction des chalets de Clapeyto, tous doivent se retrouver pour le casse-croute près du sommet de la Via coté 2279 m. Tandis que nos petits camarades attaquent la via, nous montons en direction des chalets de Clapeyto que nous atteignons (2307 m) pour découvrir un magnifique cirque d'alpages. Nous continuons en direction du col des Ayes, jusqu'à une altitude de 2350 m pour revenir, en effectuant une traversée et en passant un petit collet, vers le haut de la via de nos camarades que nous retrouvons près d'un chalet où nous entamons un pique-nique bien mérité.
Après une bonne pause, retour à Pré Premier par la variante du Collet avant de rejoindre les voitures puis notre premier gîte.

Au départ, au Cheylas

Au pied de la Via ferrata de Pra Premier Vers les chalets de Clapeyto Le petit groupe près des chalets d'alpage Les chalets vus d'en haut Le groupe au complet aux chalets Retour tranquille à Pra Premier

Direction Arvieux puis Château-Queyras où nous prenons une petite route à gauche qui va nous conduire jusqu'au hameau de Souliers où nous nous installons au Grand Gîte de Rochebrune (1850 m) pour une nuit. Nous en profitons également pour répartir nos voitures aux points stratégiques de notre périple. Très bon accueil et très bon repas avec notamment un super bourguignon mitonné avec du boeuf du pays.

Jour 2 - Dimanche 26 juin - De Souliers aux Fonts de Cervières par le Col de Péas et le Lac des Cordes

Après une bonne nuit de sommeil, un solide petit déjeuner nous attend et nous en profitons pour prendre des nouvelles de Jacques qui est en route pour nous rejoindre car la veille il jouait dans une pièce de théâtre. Il finit par arriver, et entreprend de nous conter sa pièce de théâtre et les péripéties de son voyage qui lui a valu de s'engager dans le tunnel du Chambon en travaux ! L'avant-garde du groupe a commencé à gravir les lacets du sentier qui monte en forêt vers le col de Péas. Le temps pour Jacques d'avaler son petit déjeuner et nous partons à notre tour pour rejoindre le groupe près de la sortie de la forêt. Une longue traversée ascendante dans les alpages nous amène au lieudit La Cuche (2270 m, 1h40), embranchement entre le GR 58, que nous suivons, et sa variante GR 58A. Après 2h30 de marche nous marquons une première pause, assis au milieu de fleurs multicolores.
Nous continuons notre cheminement dans les alpages en direction du Col de Peas. Nous passons près de la "Bergerie Haute de Péas" (2340 m, 2h50). Alors que le groupe s'est un peu étiré, c'est avec plaisir que le point culminant du jour, le col de Péas est atteint (2629 m, 3h50), au milieu de quelques plaques de neige.

Le hameau de Souliers

Progression dans les alpages Montée vers le col de Péas De lumineuses gentianes Marylène en plein effort Des gentianes printanières Photo de famille au col de Péas

Nous attaquons immédiatement la descente ponctuée par quelques pitreries (n'est-ce pas Jacques !) et autres glissades sur les névés. C'est vers l'altitude 2400 m que nous nous posons pour le pique-nique du jour après plus de 5 h de marche.
Après cette pause méritée, nous reprenons notre descente jusqu'au "Ravin des Chalmettes" (2200 m) où notre groupe se scinde en 2, une partie choisit de descendre directement en 30 mn aux Fonts de Cervières, les autres se lancent en direction du lac des Cordes.
Pour cela, il faut tout d'abord remonter au Col des Marsailles (2601 m, 7h00) puis descendre au lac des Maits (2563 m) pour ensuite continuer jusqu'au magnifique lac des Cordes (2446 m, 7h45).

Jacques se croit presque en très haute montagne !

Quelques glissades sur les névés ! Descente vers les Fonts de Cervières La pause pique-nique du jour Une bien belle fleur ! Descente vers le lac des Maïts Le lac des Cordes est en vue
Nous nous attardons un peu près de ce superbe lac avant d'attaquer la longue descente qui va nous ramener dans la vallée de Cervières. Très belle descente qui commence au milieu des rhododendrons et de belles cascades avant de continuer en forêt. Nous rejoignons la vallée et son torrent que nous suivons sur près de 2 kilomètres pour arriver enfin au refuge des Fonts de Cervières après environ 10 h de marche.

Pose photo au lac des Cordes.

Descente au milieu des rhododendrons Une petite pause ! Descente dans la forêt de mélèzes Brigitte. Marie-Jo. Les Fonts de Cervières sont en vue.

Inutile de dire que le pot, la blanquette de veau et la nuit réparatrice furent très appréciés après cette longue mais magnifique journée

Jour 3 - Lundi 27 juin - Des Fonts de Cervières à Abriés par le col de Malrif.

Une nouvelle longue journée s'annonce pour rejoindre aujourd'hui Abriés via le Col de Malrif. A 7h00 tout le monde est prêt et c'est parti pour remonter la Combe de Pierre Rouge en suivant le torrent éponyme. Montée dans les alpages où la flore est luxuriante et les marmottes nombreuses à nous interpeller. Nous montons tranquillement dans ce magnifique vallon berçés par la musique des cascades et autres torrents.

Un "pot" bien mérité au refuge !

Repas au refuge des Fonts de Cervières En suivant le torrent de Pierre Rouge Dernier regard aux Fonts de Cervières Roger, Suzanne et Marylène en plein effort Hélène souriante Jacques concentré
Nous nous éloignons ensuite du torrent pour parvenir au joli vallon Lombard au pied du pic de Malrif, et devons ensuite progresser sur des névés avec une pente qui s'est sensiblement redressée. C'est ainsi que nous atteignons le col du Petit Malrif (2830 m, 3h00) d'où la vue est somptueuse sur l'ensemble des massifs environnants. Un petit vent frais ne nous incite pas à trainer à ce col, nous laissons de coté le Pic de Malrif, et après avoir apprécié le panorama, nous entamons la raide descente vers le lac du Grand Laus que nous dominons.

Progression dans la Combe de Pierre Rouge

Dominique pensive André interrogateur Traversée d'un torrent Montée d'un névé sous le col de Malrif . Au col du Petit Malrif Descente vers le lac du Grand Laus
Une bonne pause après la raide première pente et nous continuons vers le joli lac du Grand Laus que nous atteignons rapidement tout en observant les marmottes qui batifolents parmi les nombreuses fleurs. Passé le déversoir du lac (2565 m, 4h20), nous entamons une longue descente en direction du torrent du Malrif que nous rejoignons au lieudit "Les Bertins" (2040 m, 5h30), où nous nous posons un peu pour un casse-croûte qui se faisait un peu attendre. Après nous être sustentés, nous reprenons notre marche en franchissant le torrent le Malrif puis en le suivant en rive gauche, avant de le surplomber pour prendre la longue traversée qui va conduire à Abriès. Nous traversons le petit hameau de Malrif et cheminons jusqu'à atteindre Abriès (1540 m, 8h15) en empruntant le sentier qui surplombe la vallée du Guil. Nous retrouvons quelque unes de nos voitures qui nous permettent de monter au Roux d'Abriès où nous nous installons dans le gîte " Le Cassu" qui va nous accueillir pour 2 nuits. Petite déception, le bar n'est pas encore ouvert, et c'est dans un bar d'Abriès que nous nous retrouvons tous pour apprécier quelques rafraichissements et autres glaces.

Progression vers le lac du Grand Laus

Une des nombreuses marmottes Le groupe longe le lac du Grand Laus La longue descente vers les Bertins Le sentier longe le torrent du Malrif Sous la chapelle du hameau du Malrif Abriès est en vue

Jour 4 - Mardi 28 juin - Valpréveyre (Roux d'Abriès) - Colette de Gilly - Lauzière - Sous la tête de Pelvas - et retour

Aujourd’hui, toujours le grand beau et à 8h00, nous nous retrouvons au parking de Valpréveyre (1840 m) à quelques kilomètres de notre gîte pour le départ de notre randonnée du jour qui va nous conduire vers la Tête de Pelvas via la Colette de Gilly et les crêtes de Gilly et de Peyra Plata. La montée s'effectue d'abord dans une belle forêt de mélèzes avant de déboucher dans les alpages du Clot de Besseys ou les marmottes jouent parmi les rhododendrons et autres fleurs aux couleurs chatoyantes. Nous atteignons rapidement la Colette de Gilly (2366 m, 1h45) et commençons à gravir la crête de Gilly d'où nous jouissons d'un superbe panorama, avant d'enchainer avec la crête de Peyra Plata qui nous permet d'atteindre le sommet de la Lauzière (2576 m, 2h50). Nous descendons un peu pour rejoindre la crête de la Jouna, qui marque le départ de l'ascension de la Tête de Pelvas, et pouvons admirer 2 chamois qui détalent à vive allure. Vers 2600 m, notre groupe se scinde en 2, Roger part avec une partie de celui-ci en direction du sommet, ils rejoindrons la crête et ferons demi-tour vers 2800 m. Je reste avec l'autre partie du groupe, nous cassons une petite croûte puis nous entamons la descente d'abord jusqu'à un petit lac d'où nous suivons la progression de nos camarades, avant de continuer la descente pour rejoindre le GR 58B et le suivre jusqu'à sa bifurcation avec le GR 58 D près de laquelle nous nous installons pour attendre le reste du groupe (La Muande, 2240 m). Il ne nous reste plus ensuite qu'à descendre jusqu'au parking et rejoindre le gîte où nous passerons une agréable soirée et une douce nuit.

Près du départ sur le torrent d'Urine !

Montée avec un superbe environnement Les rhododendrons sont en pleine fleur Sur la crête de Gilly Pause et pose sur les crêtes 2 chamois détalent à notre arrivée Petit lac sous la crête de Jouna
Jour 5 - Mercredi 29 juin - De l'Echalp (Ristolas) au refuge Agnel par le lac Foréant et le Col Vieux

Aujourd’hui, tout le monde aux voitures à 7h30 et à 8h00, nous sommes à pied d'oeuvre au parking de l'Echalp (1700 m) au-dessus de Ristolas. Nous remontons la rive gauche du Guil avant de prendre à droite et de monter en forêt jusqu'au replat du Chalet de la Médille. Nous continuons et rencontrons un troupeau de moutons gardé par des patous, qui nous escortent un moment, et des chiens de berger qui nous font une démonstration de rassemblement de troupeau. La forêt fait place aux alpages et nous marquons une pause avant de rejoindre sans difficulté, le beau lac Egorgéou (2394 m, 2h40). Le temps d'une photo de famille et nous voila repartis en drection du lac Foréant.

Pendant la descente au-dessus de Valpréveyre

Départ au parking de l'Echalp Le chien de berger rassemble le troupeau Echappée vers le Mont Viso Montée tranquille en forêt Une pause bien appréciée Le lac Egorgéou est en vuec
Le lac Egorgéou à longer, une cascade à admirer, un verrou à surmonter et nous arrivons au superbe lac Foréant (2618 m, 3h45) cerné par de nombreux névés que nous devons traverser pour parvenir au Col Vieux (2806 m, 4h50).

Photo de famille au lac Egorgéou

Une belle cascade Montée au-dessus du lac Egorgéou Près du lac Foréant Le lac Foréant en toile de fond Le groupe au Col Vieux Descente vers le refuge Agnel

Notre objectif du jour est juste en dessous et après quelques glissades sur les névés (et quelques chutes), une rapide descente nous permet de rejoindre le refuge Agnel (2580 m, 5h30) où nous nous installons, d'abord pour un bon casse-croûte, ensuite pour quelques distractions et enfin pour la nuit. Le refuge Agnel présente la particularité d'être en bordure de la route qui mène au Col Agnel, ce qui lui vaut d'être très fréquenté.

Un de chute pour Geneviève !

Le refuge Agnel est en vue Le Pain de Sucre ourlé de nuages Un petit tarot ! Repas au refuge Agnel Couscous au programme Le refuge Agnel

 

Jour 6 - Jeudi 30 juin - Du Refuge Agnel à Saint Véran par le col de Chamoussière

Aujourd’hui, Le ciel est couvert et la pluie est annoncée, départ à 7h45 parmi les marmottes pour prendre la direction du col de Chamoussière (2282 m, 1h30) avant d'entamer la longue descente vers Saint Véran. Nous partons pour une longue traversée et après avoir franchi plusieurs névés, nous parvenons au col de Chamoussière en prenant le temps d'observer 3 bouquetins qui sont positionnés un peu au-dessus du col. Les premières gouttes de pluie nous font enfiler les tenues adaptées pour la première fois du séjour, et nous attaquons la descente en abandonnant l'idée de gravir le pic de Caramentran (3025 m) comme nous l'avions prévu initialement. Descente tranquille pendant laquelle averses et éclaircies alternent.

Traversée des névés

Arrivée au col La marmotte en vigie. Un beau bouquetin Première averse de la semaine Test des tenues pluie .
Nous prenons le temps d'observer les nombreuses fleurs qui jalonnent notre parcours ainsi que les non moins nombreuses marmottes. Nous parvenons ainsi près de la chapelle de Clausis (2360 m, 3h15) où nous traversons le torrent pour descendre rive gauche. La descente se poursuit dans une forêt de mélèzes alors que notre objectif, le village de Saint Véran, est en vue, et le soleil est revenu. C'est sans difficulté que nous atteignons ce charmant village que nous visitons pendant que nos camarades sont allés chercher les voitures. Dès que celles-ci sont récupérées, nous descendons à Ville Vieille pour nous installer dans notre dernier gîte, le gîte des Astragales, où nous apprécions l'accueil et le repas pendant lequel la tartiflette et la tarte aux abricots maison sont appréciées à leur juste valeur.

Le beau vallon de la descente.

Gentianes printanières . Troll. La famille marmotte Une dernière photo de famille Saint Véran est en vue

Jour 7 – Vendredi 1er juillet - Via ferrata à Château Queyras

Dernière journée de notre séjour et le beau temps est toujours là alors que nous prenons la direction de Château Queyras où nous stationnons sous le château près du Guil. Au programme la petite via ferrata très agréable au-dessus du Guil.
Chacun prend beaucoup de plaisir dans ce dernier parcours ludique au-dessus des flots tumultueux du Guil et sous l'imposante silhouette du Château Queyras.

Dans la via

Que du plaisir ! Suspendus au-dessus du Guil Colette en plein effort Michel
Après avoir surmonté tous les petits obstacles de cette via, nous reprenons nos voitures pour aller casser une dernière croûte sur un petit belvédère qui nous offra un beau point de vue sur le château.
Il est ensuite temps de prendre le chemin du retour qui se fera pour nous via les cols du Lautaret et du Galibier.

Gilbert

Jacques Vers la sortie Le final Château Queyras

Un bien agréable périple qui nous a permis de découvrir ce beau massif du Queyras, sous un agréable soleil, et à une période où la flore est au sommet de son art.