Une semaine dans les Pyrénées

Cauterets - Gavarnie - Hautes Pyrénées
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Paysage des Pyrénées : le lac Nère


Date de la sortie :
Du samedi 24 juin au samedi 1er juillet 2016
Participants : Brigitte, Colette, Dominique,
Marie-Jo, Michèle, Geneviève et Gilbert, Hélène et André B., Marylène et Michel M., Suzanne et Roger, Laurent et André P.
Lieu de départ : Cauterets et Gavarnie (Hautes Pyrénées)
Accès : Grenoble, Valence, Montpellier, Toulouse, Tarbes, Lourdes, Cauterets (Hautes-Pyrénées)
Heure de départ(parking): 6h00 Heure de retour(parking): 7 jours plus tard vers 22h
Dénivellé total : 3934 m
Cartes IGN : IGN cartes de randonnée Pyrénées : Vignemale 1647OT et Gavarnie 1748OT au 1/25 000
Equipement : Spécifique pour une randonnée pédestre de 7 jours
Météo : Temps variable mais agréable, avec quelques bonnes averses et du soleil selon les jours.


2 ième jour + 971 m - 624 m sur 12,5 km
3 ième jour + 720 m - 500 m sur 14,9 km
4 ième jour + 508 m - 863 m sur 6,5 km
5 ième jour + 551 m - 803 m sur 13,4 km
6 ième jour + 710 m - 48 m sur 4,85 km
7 ième jour + 474 m - 826 m sur 10,2 km
soit un total de 3934 m en montée, 3664 m en descente, sur 62,35km


Jour 1 et 2 - Samedi 24 juin - En voiture du Cheylas jusqu'à Cauterets - Hautes-Pyrénées
Dimanche 25 juin - Du Pont d'Espagne jusqu'au refuge Wallon-Marcadau via les lacs d'Embarrat, du Pourtet et Nère


Départ du Cheylas et route sans gros problème jusqu'à l'aire d'autoroute qui nous procure une belle vue sur la cité de Carcassonne et nous permet de retrouver nos amis Marseillais, notre équipe est au complet et nous pouvons continuer notre route après un petit casse-croûte. C'est sans problème que nous rejoignons Cauterets et trouvons sans problème notre gite où Anouk nous reçoit chaleureusement. Merci à elle de nous avoir trouvé suffisament de places, nos amis Marseillais étant logés à la pension Dulau où nous avons le plaisir de prendre tous ensemble notre premier diner bien apprécié. Et après dodo, car la journée a été longue.
Le lendemain, après un agréable petit déjeuner, nous reprenons notre route pour rejoindre rapidement le Pont d'Espagne et son grand parking du Puntas (1480 m) où nous nous équipons pour notre première journée de randonnée.
Après avoir apprécié le Pont d'Espagne et ses cascades, nous commençons à remonter la vallée du Marcadau, nous arrivons tout d'abord au plateau du Clot avant de continuer sur le chemin qui longe le magnifique gave du Marcadau et son enchainement somptueux de cascades et de replats où le gave se permet de paresser un peu. Nous atteignons ainsi le large plateau du Cayan à l'extrémité duquel nous franchissons le Pont de la Pourtière pour prendre à droite un sentier qui va nous conduire au lacs d'Embarrat.

Vue de l'autoroute : la Cité de Carcassonne

Le Pont d'Espagne La cascade du Pont d'Espagne Photo de famille au Pont du Paradis Cascade dans la vallée du Marcadau Le plateau du Cayan Vue vers la vallée du Marcadau
Nous nous élevons au-dessus de la vallée du Marcadau et après une bonne grimpette, nous atteignons le lac inférieur de l'Embarrat (2078 m, 3h10). Nous longeons le lac puis le torrent qui cascade entre les rhododendrons sous les belles Aiguilles de Castet Abarca, pour arriver au lac de l'Embarrat Supérieur (2139 m, 3h40). Nous attaquons alors un nouveau ressaut pour rejoindre de nouveaux petits lacs, sans nom (2300 m, 4h15), nous y croisons un petit troupeau de moutons et ses 2 bergers. Une nouvelle belle montée est à "avaler" pour enfin parvenir au point culminant de la journée, et notre objectif de la matinée, le magnifique lac du Pourtet (2428 m, 4h45).

Les fleurs du jour

Arrivée au premier lac de l'Embarrat Vers les Aiguilles de Castet Abarca Au-dessus du lac de l'Embarrat inférieur Pause aux petits lacs au-dessus des lacs de l'Embarrat Rencontre avec un troupeau de moutons et ses bergers Arrivée au lac du Pourtet
Il fait beau, mais le vent est frais et c'est à l'abri de celui-ci, près du lac, que nous nous installons pour un casse-croûte mérité et apprécié. Après une bonne pause (45 mn), nous reprenons notre cheminement en direction du lac Nère (2309 m, 6h05), rapidement atteint. Il ne nous reste plus qu'à parcourir la longue descente qui va nous permettre de rejoindre, parmi les chardons bleus, la vallée du Marcadau, et plus précisément, sa chapelle et son refuge Wallon-Marcadau (1865 m, 7h40).

Du lac du Pourtet, vers les lacs de l'Embarrat

Casse-croûte au lac du Pourtet Pause photo au lac Nère Progression au-dessus du lac Nère Vers le Vallon du Marcadau et le massif du Vignemale Un chardon bleu Arrivée à la chapelle du Marcadau
On peut dire que l'accueil au refuge est peu empressé et il faut un peu insister pour être servi. Je n'étais pas revenu dans ce refuge depuis plus de 40 ans, mais je ne suis pas dépaysé car rien ne semble avoir changé sauf l'accueil. On nous affecte nos chambres pour le moins limites et lorsque nous nous apercevons que des dortoirs ont été rénovés, on nous précise que nous ne pouvons pas nous y installer "car il faut ensuite faire le ménage" ! Sans commentaire, si ce n'est que ce refuge sera en travaux après l'été et c'est tant mieux. Après cet épisode qui met à mal l'accueil Pyrénéen que j'ai tant vanté auprès de mes camarades, nous passons une bonne soirée avec un diner correct et la nuit s'annonce réparatrice.

La chapelle du Marcadau

L'état d'une des chambres du refuge Devant le refuge du Marcadau Le refuge Wallon- Marcadau Troupeau devant le refuge Un pinson Préparatifs matinaux

Jour 3 - Lundi 26 juin - Descente du refuge Wallon-Marcadau au Pont d'Espagne puis montée au refuge des Oulettes de Gaube par le lac de Gaube

Ce matin, il pleut et les prévisions pour la journée ne sont pas bonnes, notre projet initial de rejoindre le refuge des Oulettes de Gaube par le col d'Arratillé et le col des Mulets est abandonné car trop exposé aux orages. L'alternative est de redescendre au Pont d'Espagne puis de monter au refuge en passant au lac de Gaube. Nous descendons donc la vallée du gave du Marcadau et rapidement la pluie cesse et nous avons même droit au soleil. La descente de cette vallée est un enchantement car l'eau est omniprésente avec de nombreuses cascades plus jolies les unes que les autres, et nous ne nous privons pas d'en profiter au maximum.

Le groupe est prêt pour la rando du jour

Pont d'Estalounqué sur le Gave du Marcadau Rencontre sous le soleil revenu Cascade au-dessus du plateau du Clot Que d'eau ! Le splendide Gave du Marcadau Une petite gorge pour le gave
Nous rejoignons ainsi tranquilement le plateau du Clot et son refuge, que nous retrouverons dans 2 jours, puis nous passons au Pont d'Espagne avant d'envisager de prendre le télésiège pour rejoindre le lac de Gaube, le tarif nous fait renoncer. C'est donc à pied et relativement rapidement que nous rejoignons le haut du télésiège puis le magnifique lac de Gaube (1725 m). C'est alors que la pluie revient et nous accompagnera sur une bonne partir de la montée de la vallée de Gaube tandis que l'hélicoptère fait de nombreus portages vers le refuge. Nous apprécions tout de même le paysage et le soleil finit par revenir avant que nous n'arrivions au refuge des Oulettes de Gaube (2151 m) où nous recevons un accueil chaleureux avant un agréable diner.

L'hélicoptère prêt pour l'héliportage au plateau du Clot

Arrivée au lac de Gaube Montée vers les Oulettes Zoom vers le lac de Gaube Ancolies Le soleil revient ! Une passerelle

Jour 4 - Mardi 27 juin - Du refuge des Oulettes de Gaube au lac et au refuge d'Estom via le col d'Araillé.

Pas d'échauffement ce matin, après avoir profité de la vue sur la face nord du Vignemale, le couloir de Gaube et le glacier des Oulettes, nous attaquons la montée, avec un temps bien dégagé, vers les lacs et le col d'Araillé, montée commune avec celle du refuge de Baysselance qui permet de monter au sommet du Vignemale où de passer dans la vallée de Gavarnie.

Arrivée au refuge des Oulettes de Gaube

Vers la face nord du Vignemale Le vallon des Oulettes du Vignemale Le groupe prêt pour un nouveau départ C'est reparti, en direction d'Estom Zoom vers le glacier des Oulettes Montée vers le col d'Araillé
Le chemin se sépare sous les lacs d'Araillé et nous prenons à gauche (1h00) avant d'observer des isards qui batifolent sur les névés. Nous passons alors près des lacs d'Araillé encore bien gelés avant d'atteindre, via un bon névé, le col d'Araillé (2583 m, 1h40) où nous marquons une pause. Nous descendons ensuite prudemment sur l'autre face en direction de la vallée de Lutour, d'abord dans un chaos de rochers pis sur un névé bien glissant qui vaut à certain d'exécuter des pas de danse suivis de quelques chutes.

Progression vers le col

Des isards sur le névé Un des lacs d'Araillé Traversée d'un névé sous le col d'Araillé le névé sous le col d'Araillé Pause au col d'Araillé Descente vers la vallée de Lutour
Nous entamons une longue descente en direction du lac d'Estom qui est bientôt en vue. Après avoir laissé à notre droite le sentier qui conduit aux lacs d'Estom-Soubiran, nous plongeons vers le lac d'Estom et son petit refuge (1804 m, 4h50) que nous atteignons sans souci et avec plaisir car c'est l'heure du casse-croûte. C'est ensuite l'heure du repos voire de la sieste, près du lac et au soleil avant que le ciel ne se couvre et que les premières gouttes de pluie ne nous obligent à nous réfugier dans le refuge alors qu'un gros orage avec de la grêle n'éclate. Le soleil revient ensuite et nous passons une agréable soirée dans ce minuscule refuge où l'accueil compense largement le coté spartiate.

Le lac d'Estom est en vue

Pause au-dessus du lac La descente continue vers le lac On s'approche du refuge L'arrivée au refuge d'Estom Farniente sur les bords du lac d'Estom Dans le refuge pendant l'orage l

Jour 5 - Mercredi 28 juin - Du lac d'Estom, descente de la vallée de Lutour jusqu'à la Raillère puis montée au Pont d'Espagne par le chemin des cascades pour rejoindre le refuge du Clot.

Ce matin, il pleut mais cela devrait s'arranger et effectivement, à peine avons nous commencé la longue descente de la vallée de Lutour, la pluie s'arrête et le ciel se dégage pour nous permettre de pleinement profiter de cette magnifique vallée où cascades et petits replats se succèdent avant que nous n'atteignions l'auberge de la Fruitière (1374 m, 2h45) après avoir observé un beau troupeau d'isards. C'est l'heure de la pause café.

Une des belles cascades du Gave de Lutour

Une autre cascade Un rassemblement de cairns ! Une nouvelle photo de famille Un troupeau d'isards près de la Fruitière La vallée de Lutour A la Fruitière
Nous reprenons notre cheminement et après avoir traversé les débris d'une des grosses avalanches de l'hiver, nous entrons en forêt et descendons jusqu'à arriver à la superbe cascade de Lutour que nous prenons le temps de découvrir avant de rejoindre la Raillère (1088 m, 4h30), et son anciennne gare, terminus du tramway de Cauterets qui permettait aux curistes de rejoindre les thermes.

Une avalanche est descendue par là !

Progression vers la Raillère Descente dans les bois Une poussée de chamignons ! La cascade de Lutour La cascade de Lutour et sa passerelle La source thermale de Mauhourat
Après une petite pause, nous attaquons en forêt le "chemin des cascades", notre montée du jour qui suit le gave du Marcadau jusqu'au Pont d'Espagne et permet d'admirer les cascades qui jalonnent le parcours. En cours de route, la pluie refait son apparition et nous oblige à revêtir de nouveau la tenue adéquate. Le sentier reste agréable et la pluie cesse alors que nous approchons du Pont d'Espagne que nous dépassons pour rejoindre le plateau du Clot et son chalet-refuge (1522 m, 7h15) qui va nous accueillir pour la nuit. Après cette longue randonnée, casse-croûte, douche et repos sont au programme dans cet agréable refuge avec un accueil sympathique de son gardien.

Montée vers le Pont d'Espagne

L'agréable sentier qui longe le Gave du Marcadau Une des nombreuses cascades Petit déjeuner au refuge du Clot Dernière dicussion avec le gardien du refuge du Clot Départ pour Gavarnie Sur le Pont d'Espagne

Jour 6 - Jeudi 29 juin - En voiture du Pont d'Espagne à Gavarnie puis montée au refuge des Espuguettes.

Nuages et soleil se partagent le ciel alors que nous prenons congé de notre hôte pour regagner nos voitures au parking du Pont d'Espagne et, après avoir fait quelques courses, prendre la direction de Gavarnie via Luz Saint Sauveur. A Gavarnie (1360 m), une petite manipulation de voitures pour laisser certaines d'entre elles au barrage des Gloriettes et nous sommes prêts à partir en direction du refuge des Espuguettes, midi sonne au clocher. Nous partons sur le large chemin qui conduit au cirque de Gavarnie qui se découvre avec sa grande cascade, et à une bifurcation nous prenons à gauche un raide sentier en direction du refuge. Montée agréable, d'abord dans la forêt puis dans les alpages, parmi de nombreuses fleurs dont les iris bleus des Pyrénées.

Rencontre avec un "Montagne des Pyrénées" ou Patou

Le parking des ânes à Gavarnie pour aller au pied du cirque En direction du cirque Au fond, la grande cascade du cirque Progression près du Gave de Gavarnie ou Gave de Pau L'iris bleu des Pyrénées Un champ d'iris bleu
Notre ascension se poursuit à un bon rythme que nous nous efforçons de conserver car le ciel se couvre et nous sentons que l'orage ne va pas tarder. Un vautour vient survoler notre groupe alors que le refuge est en vue sur sa crête.

Haie d'honneur de 2 randonneurs

Montée vers le refuge des Espuguettes Le refuge des Espuguettes est en vue La Brèche de Roland se découvre Progression tranquille vers le refuge Le ciel se couvre Un vautour
Encore un effort et nous sommes au refuge des Espuguettes (2027 m, 2h10), la pluie et l'orage arrivent dans la foulée tandis que nous nous sustentons. Après l'orage, le beau temps revient et nous pouvons profiter de superbes vues vers le cirque de Gavarnie avec une très bonne lumière, les photographes du groupe s'en donnent à coeur joie.

Arrivée au refuge

Le refuge des Espuguettes Le cirque de Gavarnie Le massif du Vignemale bien "bâché" La brèche, la petite brèche, le doigt et un vautour Vers le cirque de Gavarnie Après la pluie !
En soirée, de nouveaux vautours sont de retour et s'intéressent de près à une carcasse de vache. Le coucher de soleil nous incite à ressortir du refuge pour profiter de ses belles couleurs.

Un vautour s'approche d'une carcasse de vache

Coucher de soleil sur le Pic Rouge de Pailla Marie-Jo en balade près du refuge Le cirque de Gavarnie Zoom sur la Brèche de Roland Le Vignemale découvert Le refuge et son environnement

 

Jour 7 - Vendredi 30 juin - Du Refuge des Espuguettes à l'Auberge du Maillet via la Hourquette d'Alans et le lac des Gloriettes.

Au lever du jour, il fait beau et nous partons assez rapidement, dans une certaine fraicheur, pour rejoindre notre passage du jour, la Hourquette d'Alans (2430 m, 1h30) pour immédiatement commencer la descente dans la vallée du cirque d'Estaubé.

C'est reparti pour une bonne journée de randonnée

Montée vers la Hourquette d'Alans Le groupe approche de la Hourquette Passage de la Hourquette d'Alans Descente de la Hourquette Dans le cirque d'Estaubé Descente sous le soleil
Longue descente dans cette belle vallée avant de profiter du ballet de marmottes joueuses et notamment d'une mère avec sa petite qui ont ravis tout le groupe et particulièrement les photographes. Petite pause casse-croûte avant de continuer la descente vers le lac des Gloriettes que nous apercevons alors que quelques gouttes de pluie font leur apparition.

Descente dans les alpages

En fond, le cirque d'Estaubé Non, maman marmotte ne mange pas son petit ! Pose familiale ! Jeux de marmottes ! Dis maman, tu le répéteras pas ! Troupeau de moutons à la cabane d'Estaubé
Nous arrivons au lac des Gloriettes (1622 m, 5h45) où une nouvelle manipulation de voitures est nécessaire pour récupérer celle qui est restée à Gavarnie. Il ne nous reste plus ensuite qu'à rejoindre, au pied du cirque de Troumouse et dans le brouillard, l'auberge du Maillet (1800 m) où nous sommes très bien reçu et où le repas du soir sera très agréable.

Le Gave d'Estaubé

Le lac des Gloriettes est en vue Montée d'un troupeau de vaches en alpage Laurent sympathise avec les chevaux du cirque de Troumouse

Jour 8 - Samedi 1er juillet - Montée au cirque de Troumouse et retour en voiture via Argeles-Gazost.

Dernière journée pluvieuse et même neigeuse au cirque de Troumouse où nous montons en voiture. Nous renonçons à la randonnée intialement prévue pour prendre la route d'Argelès Gazost où nous pensions pouvoir visiter le parc animalier, mais la pluie restant toujours aussi drue, c'est dans une pizzeria que nous nous retrouvons, après une visite d'Argelès, pour un dernier repas avant notre retour dans les Alpes, retour avancé d'une journée.

Un groupe de chevaux au cirque de Troumouse

Le cirque de Troumouse bouché et avec un peu de neige Dernier repas à Argeles-Gazost avant le retour

Une superbe semaine dans le magnifique massif des Pyrénées avec lacs et cascades à profusion et cela malgré un peu de pluie.

Roger

Suzanne Marylène Michel Marie-Jo Brigitte Laurent

Hélène

André B. Michèle Colette Dominique Geneviève Gilbert André P.