Via ferrata
de Saint Christophe en Oisans (1544 m)
Vallée
du Vénéon - Massif de l'Oisans - Isère
|
Marinette
au départ de lla via de Saint Christophe |
Compte rendu Roger, Photos Michel et Roger, filmé par
Pierre
Date
de la sortie : Samedi 9 avril 2011
Participants : Pierre, Michel, Marinette
et Roger
Lieu de départ : Directement dans
le centre aquatique Vénéon Eaux Vives - Saint Christophe en Oisans
- Isère
Accès : Grenoble, Bourg d’Oisans
avant la montée de la rampe des commères direction de Vénosc
, Bourg d’Arud et Saint Christophe-en-Oisans s’arrêter avant
la montée au parking prévu devant le centre « Vénéon
Eaux Vives »
Heure de départ(parking) : 8h30
Heure de retour(parking) : 15h00
Altitude
départ : 1200m Altitude
arrivée : 1544 m Dénivelé
: 344 m
Cartes IGN : IGN carte de randonnée
3336 ET au 1/25 000
Equipement : Spéciale via ferrata
difficulté D
Météo : Grand beau.
Km déplacement 210 km
Dans la voiture de Michel qui nous
emmène à Saint-Christophe, nous pensons à cette saison de
ski qui n’a pas été des meilleures, c'est pour cela que nous
commençons plus tôt que d’habitude la grimpe dans les via ferrata.
Nous nous dirigeons donc vers un haut lieu de l’alpinisme aux sommets nous
évoquant pleins de souvenirs d’ascensions toutes aussi belles les
unes que les autres.
Michel comme à l’habitude propose le café et Marinette des
biscuits, une fois dégusté le tout nous partons vers le bord du
Vénéon où débute la via, quelques amateurs d’eau
vive sont prêts pour une descente. Nous, nous commençons à
traverser au dessus du liquide, nous le surplombons d’ailleurs un moment
le temps de chauffer les bras. Le fond de l’air est frais mais cela ne va
pas durer.
Le parcours est assez ludique en traversée, descente surplombant le torrent,
Pierre a sortie la caméra pour immortaliser ces moments de bonheurs. Michel
et moi photographions, ce n’est pas facile nous sommes dans l’ombre
et le soleil illumine le torrent, autant dire qu’il y a un sacré
contre jour.
Nous rejoignons le torrent et, sur
un dépôt d’alluvions, nous remontons quelques longueurs pour
recommencer plus loin la grimpette qui cette fois va nous faire grimper sérieusement.
Une grande et belle dalle avec de bonnes prises de mains un vrai bonheur, dans
cette via la particularité c’est d’avoir beaucoup de prise
en rocher ce qui ne se voit pas partout, et parfois, le reproche qui est fait,
c’est qu’il y a trop de barres en acier et peu de contact avec le
rocher.
Nous basculons au
soleil avec en face de nous un magnifique sommet que nous avons fait à
pied et en skis par le passé : "la Tête de Lauranoure ".
Sur notre droite, on devine le refuge de l’Alpe du Pin et le sommet qui
le domine la Tête de Lauranoure 3325m.
Pierre passe devant pour faire quelques plans de face, il gambade comme un bouquetin
apparemment heureux d’être là, comme nous d’ailleurs.
Une fois traversé la passerelle, nous commençons une montée
régulière en diagonale pour arriver sous un petit surplomb dont
la première marche est un peu haute, seul passage en force de la via. Au
dessus ce n’est plus qu’un cheminement de grimpe légère
et nous sortons de la première partie.
Un peu d’ombre
est bienvenue, car même à cette altitude il fait chaud, nous sommes
au pied de St Christophe-en-Oisans, Marinette décide de s’arrêter
et se propose d’aller chercher la voiture pendant que nous continuons
au-dessus de la route la deuxième partie. Bien plus courte mais avec
la chaleur de midi c’est particulièrement éprouvant. Nous
voici au terminus de la via après avoir largement bu, nous descendons
vers le village en faisant des projets pour les prochains week-ends, nous traversons
les gorges du torrent du Diable ou un vieux moulin est en restauration .
Nous retrouvons
Marinette à St Christophe avec la voiture et naturellement allons voir
le célèbre cimetière de ce village qui a la particularité
d’avoir un des plus grands alpinistes de sont temps : Pierre Gaspard vainqueur
de la Meije le 16 août 1877. Pour les quelques uns d’entre nous
a l’avoir fait, un très grand coup de chapeau à ces grands
messieurs qui à leur époque n’avaient pas le matériel
que nous avions nous. Nous en profitons pour faire le tour car beaucoup d’alpinistes
sont inhumés ici, une grande partie étaient des guides.