Ski de randonnée à la Crête des Rochers de l'Evêque
(Col à 2480 m)

Belledonne - Isère

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La Dent du Pra, dernières pentes de la face nord

Compte rendu : Pierre Combaz - Photos Didier Bonfils

Date de la sortie : Samedi 17 Mars 2012
Participants : jean-Michel – Oswald – Didier - Philippe - Pierre
Lieu de départ : Station du Pleynet (1450 m) - Les 7 Laux - Isère
Accès : Le Cheylas – Allevard – Fond de France - Le Pleynet (1450 m).
Heure de départ(parking): 7h30            Heure de retour(parking): 14h00
Altitude départ : 1450 m      Altitude arrivée : 2480 m       Dénivellé : 1100 m environ
Difficulté : La descente en face nord est très raide, crampons indispensables selon l'état de la neige, couloir inférieur direct plutôt exposé (40°).
Météo : Menaçante puis ciel bleu
Equipement : Ski de montagne + crampons (casque léger conseillé)
Cartes IGN : IGN carte de randonnée n° 3433 OT Allevard, au 1/25 000.
Adresses Web utiles : Dent du Pra - Montée et descente en face nord
Remarques : Superbe boucle de délestage pour accéder à la dent du Pra et éviter le Pic de la Belle Etoile surfréquenté.

Départ 7h30 du parking de la station avec pour objectif le col du Vouteret. La combe des Rochers de l’Evêque est rapidement atteinte grâce à un bon rythme et une trace des plus soutenues. Une fois dans la combe chacun peut progresser à sa convenance en créant son propre cheminement car celui d’origine, du type « gros bœuf », vous casse complètement et ôte tout plaisir lié à la montée.

Montée sous le Rocher de l'Evêque

 Dans la partie raide sous le rocher de l'Evêque Dans la combe de la Belle Etoile Les grands espaces !
Après une rapide concertation et observation du col du Vouteret (aspect très surchargé et plaqué, non tracé) nous décidons de bifurquer en direction du col supérieur situé entre la face N.E de la Dent du Pra et les Rochers de l’Evêque. Bien nous en a pris, ce passage est superbe, assez facile d’accés et découvrant la Dent au tout dernier moment ; de ce col, par une traversée à flanc vous arrivez au pied de la pente finale du versant nord de la Dent, c’est un très beau chemin d’accés vers ce sommet majeur de Belledonne.

Montée dans le vallon

 Montée vers le col La Dent du Pra Vue d'ensemble
Après la pause repas nous décidons de boucler la boucle en descendant par la face nord directe pour rejoindre le couloir menant directement sur le Fond du Pra. Le vallon supérieur est prometteur, une neige assez préservée permet de se faire plaisir. Après quelques hésitations et avec les souvenirs de Oswald nous repérons le départ du couloir. Jean-Michel s’élance en premier suivi du reste de la troupe, la partie haute est bonne, la neige est correcte et accroche bien, nous poursuivons notre descente ….jusqu’à ce que Jean –Michel reste bloqué par l’étroiture dans le tiers inférieur du couloir. Aie ! Impossible de passer ! l’étroiture est en fait une pente de glace vive, Jean-Michel nous prévient, il doit déchausser et, skis sur le sac, entrereprendre une traversée pour rejoindre de meilleures pentes. Nous quatre déchaussons également afin de remonter ce couloir et là ce n’est pas une partie de plaisir car nous enfonçons jusqu’à mi-cuisse. Finalement nous retrouvons un replat plus accueillant afin de rechausser les skis et retrouver l’itinéraire classique de montée. Au passage nous trouvons une superbe pente en poudre et vierge de toute trace, superbe moment de ski….pour rejoindre Jean-Michel qui nous attend au pied du couloir.

Des randonneurs à l'attaque de la Dent

 Skieurs au col du Pouta Sur la crête Pause au col
De là nous continuons notre descente par ce Vallon du Pra, transformé en piste noire par la station des 7 Laux…
Retour au parking, jambes en feu, vers 13h30, quelle journée mes amis !

Vue sur la crête

 Changement de tenue Le terrain de jeu du jour
Remarque : ces couloirs en versant nord de la dent du Pra nécessitent d’être reconnus visuellement à la montée pour ne pas connaître la mésaventure de ce jour, cela implique de monter par l’itinéraire classique du Vallon du Pra (en 2009 l’enneigement était nettement supérieur et l’étroiture était une belle pente raide et lisse).