Les conditions sont dignes d’un mois d’avril, l’enneigement en moins. Cet itinéraire par le col du Loup est tranquile jusqu’à la cabane sous le col, un peu long mais laissant tout loisir à la méditation et à la contemplation du paysage, sans un nuage à l’horizon ce samedi.
Nous nous regroupons à la cabane pour une pause bien méritée, Philippe ayant un peu de mal avec une cote fellée !
La crête menant au col est assez exposée car faiblement anneigée, avec un peu d’attention il n’y a aucun souci. Tout le reste de la montée se poursuit sans encombre sur une belle trace régulière mais, la neige gelée et trafolée par les multiples skieurs passés dans le secteur ne présage pas d’un grand ski au retour. La douceur n’est que relative et due à l’effort, en fait le fond de l’air est bien froid, nous le constatons en arrivant au sommet où nous ne nous arrêtons pas très longtemps, juste le temps de « dépeauter » et se mettre en configuration descente.
Neige transformée ? que néni ! elle n’a pas dégelé et mieux vaut savoir lire la neige et le terrain pour se faire un peu plaisir en enchaînant de beaux virages. Le passage du col du Loup est évité par une traversée coté droit et une remontée vers le dôme le précédant, de là nous pouvons continuer par les belles croupes et vallons menant à la route. D’habitude à cette époque ces vallons réservent une neige fraîche à l’abri du soleil trop direct mais là c’est croûté de « chez croûté », du mauvais ski, bien physique et au style hazardeux et improvisé… finalement les cuissent chauffant un peu nous en profitons pour nous arrêter au petit refuge privé (fermé) pour nous restaurer.
La fin se fait par la route, pardon, par la patinoire….jusqu’à la voiture, après quelques déchaussages pour éviter les parties goudronnées.

Ce secteur donne toujours satisfaction en terme de paysages et variété de l’itinéraire à la montée. La descente était aujourd’hui très médiocre et rendue physyique de par la qualité de la neige. Au final une excellent journée entre amis qui se finit à Celliers autour d’une boisson, n’est ce pas celà l’essentiel ?